L’oraison funèbre de la reine d’Angleterre est assez connue : toutes les rhétoriques en ont cité les endroits marquants ; tout le monde les a répétés, et la supériorité de ce discours sur tous les autres s’est établie d’une manière incontestable. […] Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à sa mère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable ! […] C’est sur cette distinction, aussi chrétienne que philosophique, qu’est fondé tout le discours. […] Quelle conclusion l’orateur tirera-t-il maintenant des vérités établies dans ce discours, sur les faits les plus propres à en inspirer la conviction ?