Un temple lui offre sous une image sensible le dieu qui a fait le monde, le père de la justice et l’habitant des âmes. […] Ne le demandez pas, messieurs : la parole s’est glissée dans l’ombre de la tyrannie ; elle a rencontré çà et là, comme en un champ moissonné, des âmes demeurées pures de leur siècle, et, semant par elles le besoin de la force antique, elle a ranimé le sénat, le peuple, le forum, les dieux éteints, la Majesté tombée, et tous ensemble, ressuscitant en un même jour, ils ont donné aux vivants et aux morts une sainte et dernière apparition de la patrie1.