Tourmenté par une imagination ombrageuse, il finit par tomber dans une noire misanthropie qui devint son supplice ; peut-être abrégea-t-il par le suicide une existence solitaire et farouche que consumaient des craintes sans cause, et un orgueil sans bornes. […] Mais quel que soit le nombre des méchants sur la terre, il est peu de ces âmes cadavéreuses devenues insensibles, hors leur intérêt, à tout ce qui est juste et bon. […] Le tigre déchire sa proie, et dort ; l’homme devient homicide, et veille. […] Nous sommes devenus moins solennels. […] Les soins, les travaux, la retraite, deviennent des amusements par l’art de les diriger.