Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l’effroi d’une armée ennemie, Descendaient au tombeau tout chargés d’infamie, Si je n’eusse produit un fils digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a lavé ma honte. […] « Quand je me suis résolu, dit Corneille, de repasser du héroïque au naïf (on a vu qu’il avait commencé par des comédies), je n’osai descendre de si haut sans m’assurer d’un guide, et me suis laissé conduire au fameux Lope de Véga… Ce n’est ici qu’une copie d’un excellent original qu’il a mis au jour sous le titre de la Verdad sospechosa, la Vérité suspecte. » Plus tard, il reconnut que l’auteur était Ruiz de Alarcon.