Elle demande le crucifix sur lequel elle avait vu expirer sa belle-mère2, comme pour y recueillir les impressions de confiance et de piété que cette âme vraiment chrétienne y avait laissées avec les derniers soupirs. […] Elle demande d’elle-même les sacrements de l’Eglise, la pénitence avec componction, l’eucharistie avec crainte et puis avec confiance, la sainte onction des mourants avec un pieux empressement. […] C’est en vain qu’au travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck4 précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu, les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d’Enghien que le combat.