J’interrogeai dans la suite un Athénien qui avait longtemps séjourné en Macédoine ; il me dit : « Ce prince joint à beaucoup d’esprit et de talents un désir insatiable de s’instruire, et du goût pour les arts qu’il protège sans s’y connaître. […] Il vient de surprendre un billet que Zaïre adresse à son père, et croit qu’il est adressé à un rival ; la fureur et la jalousie s’emparent de son âme ; et, partagé entre la tendresse et le désir de la vengeance, il s’écrie : Cours chez elle à l’instant ; va, vole, Corasmin ; Montre-lui cet écrit… Qu’elle tremble… et soudain De cent coups de poignard que l’infidèle meure. […] Déprécation La Déprécation a recours aux prières et aux larmes pour réaliser ses désirs.