J’ai l’honneur d’écrire à Votre Majesté pour lui faire connaître le désir qu’a le peuple français de mettre un terme à la guerre qui désole nos pays1. […] Je prie Votre Majesté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de la mienne2, l’amer repentir d’avoir trop écouté des sentiments éphémères qui s’excitent et se calment avec tant de facilité parmi les peuples.