Heureux qui vit en paix du lait de ses brebis, Et qui de leur toison voit filer ses habits, Et, bornant ses désirs au bord de son domaine, Ne connaît d’autre mer que la Marne ou la Seine. […] Les bergers peuvent avoir le désir de plaire, l’émulation dans les jeux, l’ambition d’entretenir un troupeau nombreux et fécond, des passions douces, tendres et modérées, mais jamais de ces passions violentes et cruelles qui sont le fléau de la société.