Vous ne m’avez pas voulu croire. […] Quand Dieu ne vous a point donné connaissance d’une chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens1. […] J’ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l’ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de mes prières, est le chagrin et le supplice de cette vie même, dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. […] Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? […] Rien de si divertissant que les angoisses d’un avare qui se croit obligé de donner un festin, en restant fidèle à son caractère, à sa passion sordide.