. — Quand la pitié, la haine, la colère, le mépris, la douleur remplissent l’âme de l’orateur, ces sentiments débordent en cris passionnés, en interpellations violentes. […] Et, en effet, atterré, vaincu, plus encore par le remords que par l’éloquence de l’accusateur, le misérable pousse un cri et s’affaisse sur la sellette : « Assez, assez, qu’on m’emmène ! […] Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, Il s’élance, il saisit sa chevelure horrible, L’entraîne, et quand sa bouche, ouverte avec effort, Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort.