Mais, rendu tout entier, sur la fin de sa vie, aux excellents principes que sa jeunesse avait reçus, il n’a pas craint de revenir sur ses pas, de juger ses propres jugements, et de réparer avec éclat le petit scandale de ses injustices littéraires. […] Craignons donc de laisser ou de voir s’établir une école nouvelle, qui, en confondant tous les genres et tous les styles, prêterait indiscrètement à la théologie le langage de la poésie, et à la poésie le style et les formes théologiques : craignons d’adopter une poétique qui constituerait les fautes en principes, et qui poserait pour règle première la violation de la plus essentielle des règles, l’accord indispensable des choses et du style ; et cette précieuse unité, sans laquelle le vrai et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l’imagination. […] Quant aux reproches rapportés plus haut, ils sont fondés jusqu’à un certain point, il faut l’avouer, et la critique a pu craindre la contagion d’un exemple aussi séduisant ; car c’en est fait de notre poésie, et nous retombons au-dessous des Ronsards et des Dubartas, si cette manière, si heureuse entre les mains de M.