Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne ? […] Non que la peur du coup dont je suis menacée Me fasse rappeler votre bonté passée : ' Ne craignez rien : mon cœur, de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un père tel que vous ; Et, si je n’avais eu que ma vie à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez, seigneur, Une mère, un amant, attachaient leur bonheur. […] Je ne crains point votre impuissant courroux ; Et je romps tous les nœuds qui m’attachent à vous.