De rage et de douleur, le monstre bondissant, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée ; La frayeur les emporte, et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix. […] La noblesse et l'harmonie du style se font remarquer dans ces vers de Malherbe sur la mort : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois. […] Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? […] Le pléonasme peut donner de la force ou de la grâce au discours : Il a donc été déchiré ce matin, ce voile qui te couvrait les yeux ? […] Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent.