Je cours où l’on m’indiquait ; ce n’était pas là, c’était à l’autre bout de la ville ; j’y vais ; on se met à rire, et on me dit : poisson d’avril. […] Mais au sort des humains la nature insensible Sur leurs débris épars suivra son cours paisible : Demain la douce aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les vents balayeront leur poussière infectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des fleurs leurs pâles ossements. […] Elle a répété souvent la même chose en d’autres termes dans le cours de la plainte ; c’est encore par là qu’elle termine ; c’est l’écho de sa pensée, le refrain de son chant : Je ne veux pas mourir encore.