La césure, de cœsura, dérivé de cœdere, couper, est un repos qui rompt le vers d’une manière arbitraire, afin de varier la mesure et de prévenir la monotonie. […] Ce vers, en effet, étant toujours coupé par l’hémistiche en deux parties égales, deviendrait bientôt d’une uniformité fatigante, si le poète ne prenait soin de placer des repos à différentes places, et de renfermer la phrase tantôt dans un vers, tantôt dans deux vers, tantôt dans un demi-vers. […] Mais l’hémistiche ne doit jamais couper des mots que le sens rend inséparables.