Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, tel que manie, punie, vue, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie, etc., ne peuvent s’employer dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e muet s’élide. […] Les mots, dans lesquels l’e muet, précédé d’une voyelle, et suivi d’une ou de plusieurs consonnes, ne peut point se confondre, par la prononciation, avec une autre syllabe, tels que orgies, hardies, frappées, trompées, emploient, déploient, confient, essuient, avouent, dénouent, effraient, soustraient, etc. ; ces mots, dis-je, ne peuvent jamais entrer dans le corps d’un vers. […] Les différentes figures de ce tableau, leurs attitudes, leur expression, leur coloris, les différents corps de ce superbe édifice, les différentes parties de ce monument admirable existent ou peuvent exister séparément dans la nature. […] Pour en mériter le beau titre, il faut qu’il rende l’objet qu’il a trouvé, aussi sensible à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet présente sur la toile. […] Son front large est armé de cornes menaçantes : Tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes : Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux.