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136. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Tous les mots qui composent le discours, sont compris dans l’une de ces huit espèces : voilà pourquoi on les appelle parties de l’oraison. […] Il est aisé de comprendre que le nom substantif signifie quelque chose par lui-même, comme on le voit dans les mots esprit, vertu, maison, jardin, César, Cicéron, et que l’adjectif ne peut être clairement entendu, s’il n’est joint à un substantif, comme on le voit dans les mots vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloquent. […] La première comprend les verbes, dont l’infinitif est terminé en er, = aimer. […] Je comprends dans ceux-là les adverbes de distance, près, loin ; 4°. les adverbes de temps, qui expriment quelques circonstances, ou rapports de temps ; comme, hier, autrefois, aujourd’hui, demain, désormais, tard, matin, souvent, quelquefois, ordinairement, incessamment, toujours, jamais, etc. ; 5°. les adverbes de quantité, qui servent à marquer une quantité, ou un nombre ; comme, assez, suffisamment, trop, peu, beaucoup, guère, plus, moins, davantage, infiniment, autant, pas, point, etc.

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