Composée de sons âpres et rudes, elle n’eut d’abord ni variété ni précision : elle devint ensuite régulière et majestueuse ; mais elle manqua toujours de cette simplicité expressive, de cette heureuse flexibilité qui se plie sans efforts à tous les genres de composition. […] Abandonnée dès lors aux sophistes et aux déclamateurs romains, elle ne fut plus qu’un composé bizarre d’affectation, de pointes et d’antithèses.