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68. (1854) Éléments de rhétorique française

) De la comparaison ou similitude. […] On fait bien connaître un objet en le rapprochant d’un autre objet qui lui ressemble : c’est ce que l’on appelle la comparaison ou similitude. […] Les poëtes emploient fréquemment la comparaison pour embellir et varier leurs tableaux ; la prose, plus sévère, n’admet cette figure que pour éclaircir et fortifier la pensée. […] Quelquefois la comparaison n’est pas expressément énoncée ; la phrase a un sens indépendant de toute comparaison, mais il existe entre le ait exprimé et un autre qu’on désigne à demi un rapport caché, qui donne à la pensée un tour plus piquant. […] La métaphore, qu’on pourrait appeler une comparaison abrégée, est un mot employé (primitivement à désigner un objet, puis appliqué à un second objet qui a du rapport avec le premier.

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