Le commun des lecteurs ne connaît de lui que son opulence, et l’on ignore assez généralement que ce même monarque, si vil sur un trône, amolli par un luxe effréné, se montra grand dans l’adversité, et étonna son vainqueur même par sa constance. […] Mais s’il est vrai que la république puisse soutenir le particulier dans sa chute, tandis que le particulier ne peut arrêter la ruine d’une république qui s’écroule, ne faut-il pas que tous se réunissent pour venir au secours de la mère commune, et déploient une fermeté d’âme… dont vous êtes bien éloignés aujourd’hui ! Je vous vois perdre courage au premier revers ; désespérer du salut commun, vous reprocher à vous-même, aussi injustement qu’à moi, les malheurs d’une guerre que nous avons déterminée ensemble ».