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54. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

C’est ainsi que Condillac parvient par l’analyse à donner la formule générale de ces pensées qui veulent être fines et ingénieuses, et ne sont dans le fait que communes, obscures et affectées. […] Prenez une pensée commune, exprimez-la d’abord avec obscurité, devenez ensuite votre commentateur ; vous avez le mot de l’énigme, mais ne vous hâtez pas de le prononcer ; faites-le deviner, et vous paraîtrez penser d’une manière fort neuve et fort fine93. ». […] « Le style froid, dit Voltaire, et il entend par là celui qui nous laisse froids, vient tantôt de la stérilité, tantôt de l’intempérance des idées, souvent d’une diction trop commune, quelquefois d’une dieuon trop recherchée. » 92.

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