Ainsi, quand on dit la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais lorsque l’on dit la chaleur du combat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. […] Allons dans les combats porter mon désespoir, Et mourons-y du moins fidèle à mon devoir. […] Hector, avant d’aller au combat, appelle la protection des dieux sur son fils Astyanax : ………… Dieux, prenez sa défense ! […] Ainsi ce sont elles encore qui donnent un air de noblesse et de fierté à ce début du Lutrin, où Boileau a voulu faire contraster la grandeur apparente de son sujet avec sa petitesse réelle : Je chante ces combats et ce prélat terrible, Qui, par ses longs travaux et sa force invincible, Dans une illustre église exerçant son grand cœur, Fit placer à la fin un lutrin dans le chœur.