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195. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

A me servir aussi cette voix empressée, Loin de moi, quand je veux, va porter ma pensée : Messagère de l’âme, interprète du cœur, De la société je lui dois la douceur. […] il arrive au tombeau, Plus faible, plus enfant qu’il ne l’est au berceau La mort, du coup fatal, frappe enfin l’édifice : Dans un dernier soupir achevant son supplice, Lorsque vide de sang le cœur reste glacé, Son âme s’évapore, et tout l’homme est passé. »     Sur la foi de tes chants, ô dangereux poëte ! […] Vivrai-je dans la joie, au milieu des misères, Quand même je n’ai pas où reposer un cœur Las de tout parcourir en cherchant son bonheur ?

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