On ne saurait le lire, dit Fénelon, sans voir qu’il portait la république dans le fond de son cœur. […] Abondant et harmonieux, son éloquence captivait les cœurs ; tout chez lui était image et sentiment. […] Le cœur seul peut répondre au cœur. […] C’est donc à l’entendement que l’orateur doit s’adresser d’abord s’il veut faire sur le cœur une impression durable. […] Aucune étude n’est plus nécessaire, pour ce dessein, que celle de la vie et du cœur humain.