La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l’Africain tremblant craint la chute du monde. […] Il fronce un noir sourcil ; ses immortels cheveux Frémissent, hérissés sur sa tête divine ; Et du ciel ébranlé la majesté s’incline6. […] Le ciel à mes desseins plus que moi s’intéresse ; Et s’il ne suffit pas à vaincre ton effroi, Tu peux, à son défaut, te reposer sur moi.