Je choisis la première partie d’un des sermons de Massillon, dans le Petit Carême, celui sur les Tentations des grands, et je le choisis précisément parce que l’enchaînement des idées, en s’y développant presque d’un bout à l’autre avec l’exactitude et l’aisance ordinaires à Massillon, n’y est cependant pas absolument irréprochable19. […] « Salomon avait porté la gloire de son nom jusqu’aux extrémités de la terre ; l’éclat et la magnificence de son règne avaient surpassé ceux de tous les rois d’Orient : un fils insensé devient le jouet de ses propres sujets, et voit dix tribus se choisir un nouveau maître.