l’esprit toujours plein de vos charmes, M’a voulu choisir entre tous Pour vous donner avis du succès de ses armes, Et du désir qu’il a de se voir près de vous5. […] De ces mains, dont les temps ne sont guère prodigues, Tu dois à l’univers les savantes fatigues ; C’est à ton ministère à les aller saisir Pour les mettre aux emplois que tu leur peux choisir ; Et, pour ta propre gloire, il ne faut point attendre Qu’elles viennent t’offrir ce que son choix doit prendre.