En 1788, parut son quatrième volume, qui contenait l’épisode de Paul et Virginie, immortelle pastorale où la flamme de la passion est tempérée par le charme de l’innocence. […] Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois, ont des charmes que je préfère aux plus brillants accords : mon âme s’y abandonne ; elle se berce avec les feuillages ondoyants des arbres : elle s’élève avec leur cime vers les cieux ; elle se transporte dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive.