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189. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

On entendra tour à tour parler ici Fénelon, dont les Dialogues sur l’Éloquence rappellent si souvent le Gorgias de Platon et le traité de l’Orateur ; La Bruyère, critique subtil et ingénieux dans plusieurs chapitres des Caractères ; Montesquieu, qui, dans son fragment sur le Goût, ne nous paraît pas inférieur à lui-même ; d’Aguesseau, nourri de la lecture des anciens, interprète éclairé de leurs sages préceptes ; Buffon, qui s’élève si haut dans son Discours sur le Style ; Racine le fils, dont les Réflexions semblent reproduire avec fidélité les entretiens et les leçons de Despréaux ; Rollin, La Harpe, Maury, Marmontel, et quelques autres, qui, moins célèbres comme écrivains, tiennent cependant un rang distingué parmi les critiques. […] Ainsi, dans le discours de Cicéron contre Cécilius, chap. 6, etiam si tacent, satis dicunt  ; dans la première Catilinaire, chap. 28, quum tacent, clamant  ; dans le remerciement pour le rappel de Marcellus, chap. 4, ipsam victoriam vicisse videris  ; dans le traité de l’Amitié, chap. 7, quocirca et absentes adsunt, et egentes abundant, et imbecilles valent, et, quod difficilius dictu est, mortui vivunt .

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