Mais au sort des humains la nature insensible Sur leurs débris épars suivra son cours paisible : Demain, la douce aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les vents balayeront leur poussière infectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des fleurs leurs pâles ossements1. […] mon Dieu, non ; au pied de l’escalier Qui conduisait de l’aire au rustique palier, Comme un pauvre accroupi sur le seuil d’une église, Une figure noire était dans l’ombre assise, Immobile, le front sur ses genoux couché, Et dans son tablier le visage caché.