O champs de Pressagni, fleuve heureux, doux coteaux, Alors, peut-être, alors mon humble sépulture Se cachera sous les rameaux, Où souvent, quand mes pas erraient à l’aventure, Mes vers inachevés ont mêlé leur murmure Au bruit de la rame et des eaux. […] Adieu, mystérieux ombrage2, Sombre fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son heure est arrivée, Le passereau, loin des larcins3, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints.