Vous m’avez affligé, vains éclats de la joie ; Votre bruit m’importune, et le rire est trompeur. […] On raisonne, on dispute, on remplit les écoles Du souffle de l’erreur et du bruit des paroles. […] C’est pour fuir le bruit et le tracas des affaires ; et (ce qui caractérise surtout l’égoïsme le mieux prononcé), pour se dérober philosophiquement à la fatigue de faire quelque chose pour ses semblables. […] Une comparaison d’autant plus sublime, qu’elle rend plus sensible et plus vraie l’application des vers précéder, termine ce beau morceau : Semblables aux torrents dont la fange et les ondes Ravageaient avec bruit les campagnes fécondes, Et qui, formés soudain, mais plus vite écoulés, Se perdent dans les champs qu’ils avaient désolés.