Le réveil de psyché Le matin, rougissant dans sa fraîcheur première, Change les pleurs de l’aube en gouttes de lumière ; Et la forêt joyeuse, au bruit des flots chanteurs, Exhale, à son réveil, les humides senteurs ; La terre est vierge encor, mais déjà dévoilée, Et sourit au soleil sous la brune envolée. […] Dans l’air lourd plus de voix, hors5 le bruit des cigales Frappant le ciel cuivré de leurs notes égales. […] J’écrivais, au chant de jeunes poulets qui piquent l’herbe sous ma fenêtre, au bruit joyeux des moissonneurs qui ont dans les chènevières.