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40. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Le pays, coupé par les bras du Rhin, baigné et souvent inondé par l’Océan, embarrassé par des forêts de pins et de bouleaux, nous présentait à chaque pas des difficultés insurmontables. […] Cependant les bras fatigués portent des coups ralentis ; les clameurs deviennent plus déchirantes et plus plaintives. […] On le voyait debout, uniquement attentif à la prière, les bras étendus en forme de croix et les yeux levés vers le ciel. […] » Et elle se jette dans les bras d’Eudore, qui se retourne vers elle. […] À l’instant la chaleur abandonne les membres de la vierge victorieuse ; ses paupières se ferment ; elle demeure suspendue aux bras de son époux, ainsi qu’un flocon de neige aux rameaux d’un pin du Ménale ou du Lycée.

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