L’auteur du Chemin de traverse sait, aussi bien que tous ces messieurs, et il l’a montré dans bien des pages excellentes, que la métaphore est défectueuse quand elle est forcée, quand l’analogie entre les idées comparées n’est ni assez naturelle, ni assez sensible, et cependant il a écrit : « On voyait au bout du jardin, dont il avait l’air d’être le dogue fidèle, le Rhône qui se déroulait en aboyant… le Rhône a une grande voix et de grands bras, il est limpide, il étincelle, il marche à grands pas, toujours en poste, faisant claquer son fouet comme un gentilhomme en vacances ! […] Fontanier : Personnifications : Argos vous tend les bras, et Sparte vous appelle… On sait que sur le trône une brigue insolente Veut placer Aricie et le sang de Pallante… Quel est ce glaive enfin qui marche devant eux ?… Le chagrin monte en croupe et galope avec lui… Les vainqueurs ont parlé, l’esclavage en silence Obéit à leur voix, dans cette ville immense… Subjectifications : Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être invoqué… Le silence de Phèdre épargne le coupable… Eh bien !