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45. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Que d’un bonheur si grand mon cœur se sent toucher ! […] Dissipez mes soupçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m’accable au comble du bonheur. […] Tallemant des Réaux nous apprend que « Malherbe ne voulait pas qu’on rimât sur bonheur ni sur malheur, parce que les Parisiens n’en prononçaient que l’u, comme s’il y avait bonhur et malhur. » De là venait que l’e entrait dans beaucoup de mots où nous n’avons laissé que l’u : j’ai beu, leu, cheute, etc.

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