Ces époux, partageant les doux soins du ménage, Cultivaient leur jardin, recueillaient leurs moissons ; Et le soir, dans l’été, soupant sous le feuillage, Dans l’hiver, devant leurs tisons, Ils prêchaient à leurs fils la vertu, la sagesse6, Leur parlaient du bonheur qu’elles donnent toujours : Le père par un conte égayait ses discours, La mère par une caresse7. […] Ils préparent la moralité : car la fable est imaginée pour opposer à la folie de l’ambition le bonheur des joies simples que l’on goûte au foyer.