Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure Heureux le sort caché dans une vie obscure ! […] dit le soleil, tu vois, oiseau superbe, « Si pour moi la montagne est plus haute que l’herbe, « Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d’eau me peint comme les océans ; « De tout ce qui me voit je suis l’astre et la vie ; « Comme le cèdre altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs.