Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour, la verdure des bois, La fraîcheur d’une violette, Mille spectacles qu’autrefois On voyait avec nonchalance, Transportent aujourd’hui, présentent des appas Inconnus à l’indifférence, Et que la foule ne voit pas. […] Mille et mille oiseaux à la fois Ranimant leur voix languissante, Réveillent les échos endormis dans ces bois. […] Là, on trouvait un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d’or, et dont la fleur, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formait une nuit que les rayons du soleil ne pouvaient percer.