Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes, Et les fleurs du berceau de ces lieux sont absentes ; Sur la verte savane il descend les chercher ; Les serpents-oiseleurs qu’elles pourraient cacher L’effarouchent bien moins que les forêts arides. […] Ses boulets enchaînés fauchaient des mâts énormes, Faisaient voler le sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le bois, comme au cœur des grands ormes Le coin du bûcheron. […] La maison d’un planteur américain fragment ……— Un chemin large et droit Conduit à la maison de forme britannique, Où le bois est cloué dans les angles de brique4, Où le toit invisible entre un double rempart S’enfonce, où le charbon fume de toute part, Où tout est clos et sain, où vient blanche et luisante S’unir à l’ordre froid la propreté décente5.