Les beautés païennes et chrétiennes s’y associent avec adresse. […] Rien n’est comparable, pour la beauté, aux lignes de l’horizon romain, à la douce inclinaison des plans, aux contours suaves et fuyants des montagnes qui le terminent. […] Çà et là de hauts cyprès remplaçaient les colonnes tombées dans ce palais de la mort ; l’acanthe sauvage rampait à leurs pieds, sur des débris, comme si la nature s’était plu à reproduire sur les chefs-d’œuvre mutilés de l’architecture l’ornement de leur beauté passée. […] Je dirigerai le peu de forces qu’il m’a données vers sa gloire2, certain que là gît la souveraine beauté et le souverain génie, là où est le Dieu qui a placé le cœur de l’honnête homme dans un fort inaccessible aux méchants3.