La satire, chez lui, n’est pas une vague dissertation morale, ni une violente invective ; c’est une causerie aimable qui se ressent beaucoup de la lecture des anciens, d’Horace, de Perse, de Juvénal, d’Ovide, de Martial, et aussi de celle des poètes bernesques italiens, Berni, Mauro, Caporale, Arétin, della Casa. […] Avec beaucoup de honte, et plus encor de cœur. […] Les caractères des deux ennemis, quoique dominés par un même sentiment, sont nuancés et distincts, et il y a une grande énergie et beaucoup de dignité dans le rôle de Jocaste. […] Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et fasse tant de choses. […] Cette naïveté dont on a tant parlé est accompagnée chez lui de beaucoup de pénétration et de malice.