Enfin la suspension consiste à disposer la phrase sans l’interrompre, de telle sorte que le lecteur, en la commençant, n’en prévoi pas la fin, et à reculer assez le dernier mot pour que l’attention soit soutenue ou la curiosité piquée. […] Quoi qu’il en soit, le jeune rhétoricien aura facilement compris, je l’espère, quelles figures doivent principalement fixer son attention, et n’être employées par lui qu’avec un souvenir intelligent des préceptes qui s’y rattachent, la métaphore, l’antithèse, l’hyperbole, la périphrase ; ce ne sont plus là seulement des ornements de style, c’est presque le style tout entier.