Pour que la vérité soit écoutée avec plaisir, il doit, sans trop rechercher les ornements du discours, n’en négliger aucun, qui puisse, en captivant l’attention de l’auditeur, rendre cette vérité plus aimable et plus attrayante. […] « Je ne viens pas à la face des autels étaler en vain la gloire de ce Héros, ni interrompre l’attention que vous devez aux saints mystères, par un stérile, quoique magnifique récit de ses éclatantes actions. […] Les ornements doivent en être bannis, à moins qu’ils ne naissent de la matière même, ou qu’ils ne soient nécessaires pour réveiller et piquer l’attention des auditeurs.