Le peuple et l’armée l’accompagnaient. […] Cependant l’armée était consternée ; le soldat gémissait sous ses tentes ; la nature elle-même semblait en deuil ; le ciel de la Germanie était plus obscur ; des tempêtes agitaient la cime des forêts qui environnaient le camp, et ces objets lugubres semblaient ajouter encore à notre désolation. […] Enfin, il nous fit appeler : tous les amis de ce grand homme et les principaux de l’armée vinrent se ranger autour de lui.