Agrippine quitte donc l’armée de son époux, portant dans ses bras son fils encore en bas âge, et traînant à sa suite les femmes de ses amis, éplorées comme elle. […] Ce front terrible qui jette l’épouvante dans des armées entières ; ce front que les Romains eux-mêmes ne peuvent soutenir, tu en pourras braver l’aspect ? […] « Mon épouse et mon fils ne me sont pas plus chers que mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutiendra mon père, et les autres armées défendront la république. […] D’un mot le divin Jules arrêta la sédition de son armée : il nomma Quirites ceux qui se révoltaient contre leur serment. […] J’expirais, du moins, avant qu’une armée coupable eût fait rejaillir sur moi la honte de ses forfaits.