C’est que Paul a des moyens pour persuader que la Grèce n’enseigne pas, et que Rome n’a pas appris. […] Elle a renversé les idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dans ses admirables Epîtres, elle a expliqué de si grands secrets, qu’on a vu les plus sublimes esprits, après s’être exercés longtemps dans les plus hautes spéculations où pouvait aller la philosophie, descendre de cette vaine hauteur, où ils se croyaient élevés, pour apprendre à bégayer humblement dans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. […] C’est ce qui fait que toute l’Europe apprend vos écrits ; et, quelque peine qu’ait l’Italie d’abandonner tout à fait l’empire, elle est prête à vous céder celui de la politesse et des sciences. […] de Bausset dans son Histoire de Bossuet, on apprend à connaître Dieu, les hommes et soi-même ; et ces deux ouvrages peuvent tenir lieu d’un grand nombre de livres sur la religion et la morale. » La Harpe a dit justement : « Ceux qui n’ont pas lu les Méditations et les Elévations ne connaissent pas tout Bossuet. » 4.