Mais Buffon eût été bien étonné, si un rhéteur moderne lui eût appris que tout le secret de son style enchanteur consistait dans le mélange des longues et des brèves. […] Soit qu’il élève les trônes, ou qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes, ou qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse apercevoir que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une manière souveraine et digne de lui ». […] « Au lieu de déplorer la mort des autres, je veux désormais apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint ».