Dans tous ces cas, l’esprit n’éprouve aucun embarras, et n’a pas besoin d’appeler à son aide la réflexion pour saisir les rapports des mots entre eux. […] Je l’ai vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. […] La colère appelle aussi souvent l’ironie à son aide. […] On distingue deux sortes d’enflures : l’une consiste dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit faux s’efforce de rendre grandes et pompeuses ; l’autre est le sublime outré, ou ce que les critiques appellent le gigantesque. […] Le plaisir (la joie vive) bondit, pétille, éclate, se rit des obstacles et de l’avenir, se joue des règles et du temps, s’évapore en saillies, écarte les réflexions, appelle les sentiments.