Les légendes n’appartiennent qu’indirectement à l’histoire ; ce sont des récits naïfs et populaires, fondés souvent sur des faits véritables, mais altérés par l’imagination ignorante et avide de merveilleux ; il est difficile souvent d’y démêler la vérité du mensonge, car l’invention romanesque y domine. […] L’histoire proprement dite appartient aux âges déjà éclairés par la civilisation, car elle exige des recherches, de la réflexion et de vastes connaissances.